Médicaments et voyages

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Vous (et/ou vos enfants) devez partir en vacances avec votre traitement médical, voici les quelques règles de base.

. Toujours transporter ses médicaments dans leur emballage initial, avec leur notice afin d’écarter tout risque de confusion.
. Conserver avec soi les médicaments indispensables dans un bagage à main.
. En cas de pathologie chronique, prévoir une quantité de médicaments légèrement supérieure à la quantité nécessaire pour la durée du voyage, cela en prévision d’un possible retour retardé.
. Diviser les médicaments en deux lots : la moitié dans un bagage à main, et la moitié dans une valise  (risque de bagage égaré, perdu ou volé…).

Pour les enfants se rendant en centre de vacances, il convient qu’il soit muni d’une ordonnance expliquant très clairement les horaires de prise ainsi que les précautions particulières à prendre (surveillance du traitement, consignes diététiques…).

Respecter les conditions de conservation

La lecture attentive des notices est très instructive, notamment en ce qui concerne les conditions de conservation des produits, qui doivent, bien entendu, être respectées.

Celles-ci font essentiellement référence :

. Aux risques liés à l’exposition à la lumière.
. Aux risques liés à une exposition à une température trop basse (voire à une congélation), qui est susceptible de régner, par exemple, dans la soute à bagages de certains avions.
. Ou, à l’inverse, à la chaleur (prévoir de conserver les produits concernés dans un sac isotherme, une glacière ou un réfrigérateur). Cela étant, pour les médicaments ne suivant par la chaîne du froid, une température de stockage inférieure à 25°C est recommandée ; cependant, une durée courte d’exposition à une température supérieure n’entraîne pas d’altération majeure (néanmoins, l’exposition à des températures élevées doit toujours être proscrite, comme en ce qui concerne la plage arrière d’une voiture).
. Au respect des durées de conservation, notamment pour les formes liquides entamées (collyres, solutions buvables…), qui sont moins stables dans des conditions de températures tropicales.

Passage des frontières : anticiper les possibles problèmes

En pratique, tout dépend du type de médicament (les stupéfiants étant naturellement les plus « sensibles »), des quantités concernées ainsi que du ou des pays de destination.

D’une manière générale, pour un voyage hors de France, il est conseillé d’emporter avec soi une ordonnance médicale de son traitement rédigée en langue anglaise, les médicaments étant désignés sous leur dénomination commune internationale (DCI).

En cas de doutes, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien qui pourra vous donner toutes les informations dont vous avez besoin.

Source : Pharmacien rédacteur Didier Rodde
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